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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 18:31

Rencontre avec Jean-Louis Linossier : Les révoltés de l’eau

et Jean Dossoy, pour Igepac Bourgogne donne son avis 

 

Par Propos recueillis par Daniel Roucous et Olivier Chartrain pour La Terre PCF Ardèche 

La question de l’assainissement non collectif ne fait pas la une des médias, pourtant elle touche la vie quotidienne de milliers de Français. La Terre fait le point sur ce dossier sensible avec Jean-Louis Linossier, président de la Coordination nationale des associations de consommateurs d’eau (CACE) et Jean Dossoy, qui s’occupe des problèmes ruraux au sein de l’association IGEPAC, l’Eau de votre Commune s’incruste dans le débat. Une façon originale de présenter la position d’Igepac BOURGOGNE vis-à-vis des SPANC.

 

La Terre : De nombreux usagers trouvent injuste de payer le contrôle de leur installation d’assainissement non collectif. Quelle est votre position sur ce point ?

 

Jean-Louis Linossier : Ces usagers et leurs élus, ruraux ou périurbains, savent depuis toujours qu’ils ont la responsabilité du devenir de leurs eaux usées et des rejets dans le milieu, de manière à ne polluer ni la ressource en eau ni leur voisinage direct. Jusqu’à l’adoption des dernières lois sur l’eau, les collectivités locales avaient différé l’application de la réglementation. Elles ont été rappelées à l’ordre, notamment pour ce qui concerne la mise à jour du zonage - c’est-à-dire pour déterminer les zones qui sont sans assainissement, en assainissement collectif ou en assainissement non collectif, avec toutes les contraintes réglementaires qui en découlent. La Coordination des associations de consommateurs d’eau (CACE) partage le principe de cette réglementation, puisque sont but est de protéger la ressource en eau et d’éradiquer les pollutions engendrées par les activités humaines, quelles qu’elles soient.

 

Jean Dossoy : Nous ne pouvons qu’approuver ce constat. C’est une réelle injustice, un manque d’équité. Tout à été fait trop vite et sans une véritable analyse de la pollution des ANC.

 

Premières questions à se poser : quels sont les usagers qui sont concernés par ces contrôles ? Les citadins ou les villageois ? Qui font les lois du SPANC ? Les citadins ou les villageois ?

 

Ce sont nos décideurs citadins, qui pensent villes pour nos villages. C’est par un souci de solidarité qu’ils demandent à leurs con citoyens de faire un effort pour participer à la dépollution. Mais si les villageois demandent que la pollution agricole ( la vraie pollution de nos campagnes ) soit partagée avec les citadins, nos décideurs ne veulent plus jouer la solidarité. Apparemment, l’Agriculture ne nourrit pas les gens des villes !

 

Les vraies questions de pollution, de véritables tabous ( n’oublions pas que le but des SPANC est quand même de réduire la pollution ! ) : quelle est la réelle part de pollution des ANC dans la pollution totale humaine ? Quelle est la réelle part de pollution des ANC dans la pollution agricole de nos campagnes ? Quelle est la réelle efficacité de dépollution d’un ANC ( élimination des produits chimiques polluants ) ?

 

Il est évident qu’Igepac accepte le principe réglementaire du contrôle mais rejette son application, telle qu’il est envisagé actuellement.

 

 

 

 

Y a rien à ajouter

 

Commentaire de mc

 

 

 

Je suis prêt à parier que le Président de la CACE est un citadin. Le SPANC est loin de faire l'unanimité des consommateurs. La pollution de nos campagnes par l’Agriculture est autorisée ( indirectement subventionnée par nous tous ), la pollution humaine y est relativement faible (1). En conséquences l’eau des sources est impropre à la consommation et les villageois payent l’eau à des tarifs exorbitants ( http://igepac.free.fr ). De plus le SPANC « oblige » nos élus à demander aux villageois, leurs administrés, de payer un contrôle de pollution alors qu’ils refusent eux-mêmes de pénaliser le vrai pollueur, l’Agriculture. J’aimerais que l’on nous explique cette logique. D’un point de vue philosophique, je pourrais dire : « Lyonnaise, Veolia, SAUR & Cie, je vous vois ».

 

(1) La pollution est proportionnelle au nombre d’habitants mais on oublie TOUJOURS qu’elle est inversement proportionnelle à la surface terrestre du lieu considéré.

 

Commentaire de Pierre

 

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commentaires

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<br /> Bonjour,<br /> <br /> Vous êtes cordialement invité à visiter mon blog.<br /> <br /> Description : Mon Blog(fermaton.over-blog.com), présente le développement mathématique de la conscience humaine.<br /> <br /> La Page No-2: ADN-ROUGE !<br /> <br /> DE L'ADN AU PASSAGE DE LA MER ROUGE ?<br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> Clovis Simard<br /> <br /> <br />
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